miércoles, 26 de noviembre de 2008
Autoévaluation
Ma comréhension tant auitif comme écrit a amelioré, je crois, parce que j'ai vu et lu plus de choses en français que le semestre dernier, aujourd'hui je peux comprende mieux des films et des chansons, au géneral, la langue française parlé.
Malgré tout, je crois que dans l'expression orale et écit, je n'ai pas amélioré beaucoup, il m'a manqué de faire plus d'exercices.
Finalément, je crois que por ce semestre, pour mon portfolio, je mettrai un 8 comme note finale.
Fiche de lecture
J'ai lu des contes africaines anonimes. Je mettrai un petit compte rendu de chac'un.
Une des contes parle d'un voleur qui vole une taureau d'une tribu voisine. Mais, en s'échappent, il voit une lumière rouge, et il sait que c'est la maison d'un saint qui sait tout. Il essai d'éviter s'approcher à la maison du saint, mais même s'il marche dans une autre direction, il trouve de nouveau la lumière. A la fin, le saint lui rattrape, et lui questione: où vas-tu? Le matin suivant, l'homme est trouvé mort, avec deux blessures: on dit que ils seront las cornes du taureau.
L'origine du désert
Une fable Akan -Ghana
Kweku Ananse et son ami Akwasi étaient connus de tous comme d'excellents fermiers. Leurs fermes étaient si grandes que les gens venaient de partout pour s'y approvisioner. Avec le temps ils devinrent riches.
Pourtant une année tout tourna mal et la pluie ne tomba plus. Ananse et Akwasi ne savaient que faire. Ruisseaux et rivières étaient à sec et plus personne ne venait puisqu'ils n'avaient plus rien à vendre.
Akwasi décida d'aller voir Nana Nyankopon, le créateur de l'univers, pour soliciter son aide. Ainsi un matin, il appela Nana Nyankopon et lui dit, "Nana, il n'y a pas eu de pluie depuis très longtemps et les ruisseaux et rivières sont à sec. Toutes les plantations de ma ferme se sont déssèchées ou sont fanées. Je t'en prie, laisse moi avoir un peu de pluie."
Dieu fut touché et lui dit: "J'ai délégué une partie de mon travail à plusieurs personnes car j'étais fatigué des petites requêtes toute la journée. J'ai donné la tâche du vent à Paa Kwesi, celle du soleil à Yeboah et celle de la pluie à Nsiah, le bossu. Si tu veux de la pluie, va voir Nsiah le bossu et demande lui de te donner un peu de pluie."
Akwasi était très heureux et remercia Nyankopon. Il s'en alla voir Nsiah le bossu. Il le trouva finalement assis sous un arbre, se reposant de la lourde tâche que Dieu lui avait confié. Akwasi le salua et lui dit que Dieu l'avait envoyé pour demander un peu de pluie au bossu. "Si c'est Dieu qui t'envoie, je ne peux refuser. Prend un petit baton et frappe mon dos, dit-il."
Aswasi ramassa deux petits batons et tapota gentiment le dos de Nsiah deux fois, il le remercia et rentra chez lui. Le matin suivant, il se rendit à sa ferme et comme il s'y attendait, une grosse averse était passée. Toutes les plantes étaient dressées et verdoyantes.
Ananse passa devant la ferme d'Akwasi le lendemain et fut si heureux qu'il sauta de joie. Il frappait l'air et criait "youpi!". Il pensait que la pluie était aussi tombée sur sa ferme. Malheureusement lorsqu'il atteignit sa propriété il réalisa avec surprise que la pluie s'était arrêté à la limite. Il n'avait pas plut sur sa ferme, mais pourquoi la pluie avait-elle tombé sur celle d'Akwasi? Il devait certainement y avoi une réponse. Il eut des soupçons à propos de son ami et décida d'aller lui demander comment il avait put pleuvoir sur sa propriété.
Akwasi ne voulut rien dire à Ananse à propos du bossu car il se méfiait des ruses d'Ananse. Mais plus tard il changea d'avis et parla à Ananse du faiseur de pluie de Dieu.
Dès qu'Ananse fut mis au courant, il décida lui aussi de rendre visite au bossu. Il parcourut la forêt pendant des heures et finit par le trouver assis sous un arbre en train de se reposer de la lourde tâche que Dieu lui avait confié. Dès qu'Ananse le vit, il prit un gros baton et frappa Nsiah de toutes ses forces. Le bossu pleura de souffrance. Mais Ananse continua à le frapper dans le dos aussi fort qu'il le pouvait avec son lourd gourdin. Nsiah tomba sur le sol haletant mais Ananse continua à le brutaliser. Après avoir été autant battu, le bossu resta étendu sur le sol, sans bouger. Ananse appela son nom, mais il n'y eut pas de réponse. Ananse avait tué le faiseur de pluie. Il avait tué le faiseur de plui de Dieu. Il fut pris de peur. "Oh non, qu'ais je fait? J'ai tué le faiseur de pluie de Dieu." Il voulut courrir, mais compris qu'en s'enfuyant il se mettrait en mauvaise posture. Son ami Akwasi comprendrait qu'il avait tué le bossu.
Mais Ananse était très malin, et il ne lui fallut pas longtemps pour trouver une solution. Il pris le corps et alla le cacher au milieur d'un manguier.
Il partit ensuite trouver Akwasi et lui dit qu'il avait vu un manguier rempli de mangues mures. Il dit à Akwasi qu'ils devaient aller ramasser les fruits. Akwasi amait beaucoup les mangues mais il n'avait pas très envie d'y aller, il n'avait pas confiance en Ananse. Il changea enfin d'avis et partit avec Ananse. Arrivés au manguier, Ananse dit à Akwasi de grimper dans l'arbre et de le secouer. Alors celui-ci escalada les branches et une fois en haut il commenca à les agiter vigoureusement. Soudain, un grand bruit se fit entendre. Le corps du faiseur de pluie de Dieu était tombé de l'arbre pendant qu'Akwasi le secouait. Ananse commenca à crier et hurler: "Akwasi, regardes ce que tu as fait. Tu as tué le faiseur de pluie de Dieu. Il devait s'être caché dans l'arbre pour se reposer de la lourde tâche que Dieu lui avait confié. Regardes ce que tu as fait maintenant, tu l'as tué. Que Dieu va-t'il dire?" Akwasi était très confus, il ne savait plus que faire.
Il descendit silencieusement de l'arbre. Mais alors qu'il regagnait le sol son cerveau était en ébullition. Il prétendit qu'il était choqué et qu'il allait voir Dieu pour lui dire ce qui s'était passé. Puis il s'en alla. Ananse était très heureux, il sauta et frappa des mains. "Imbécile, je t'ai attiré des ennuis. Dieu va vraiment te punir." Kwaku Ananse ne se doutait pas que son ami Akwasi était en fait parti élaborer un plan qui lui donnerait une bonne leçon.
Peu de temps après, Akwasi Owusu revint avec plusieurs personnes et dit à Ananse qu'il n'y avait aucun problème. Dieu était très heureux de la mort du faiseur de pluie car celui-ci était parfois très paresseux et refusait de travailler. "Je vais te récompenser pour l'avoir tué" dit Dieu. Alors Akwasi commenca à chanter et danser joyeusement. Il ajouta qu'il était revenu avec les messagers de Dieu pour lui ramener le corps. Ananse devint immédiatement furieux à ces mots. Il dit avec colère: "Regardes Akwasi, n'essaie pas de faire le malin. Je l'ai tué! J'avais peur que Dieu me punisse et c'est pourquoi j'ai caché le corps dans l'arbre. C'est moi qui vais aller réclamer la récompense." Alors il prit le corps sur ses épaules et se rendit rapidement au palais de Dieu pour lui dire qu'il avait tué le bossu et qu'il devait en être récompensé.
Mais lorsque Dieu apprit la nouvelle, il fut si furieux qu'il décida de punir Ananse en interdisant qu'il pleuve sur ses terres à l'avenir. La ferme d'Ananse se trouvait la où est maintenant le désert.
Expérience d'expression orale
AIDS 2008: Cela a été la premiere fois que j'ai parlé avec un personne francophone autre que dans la salle de classe. J'ai parlé avec des gens parisiennes, et si bien je n'ai pas parlé beaucoup, j'ai pu tenir une conversation, et ils m'ont compris, et je les ai compris assez bien. Bien sur, j'avais de probleme quelques fois parce que ils parlent tres vite, mais quand ils m'ont parlé plus lente, j'avais bien compris.
Mes parents: bon, la copine de mon frere est francaise, et ses parent venaient pour nous connaitre. Je les ai mieux compris, je ne sais pas si ca serait parce que ils parlaient plus lent, ou parce que il's sont de la province (Ils viennent de Nancy), ou parce que j'ai avancé un peu dans ma capacité de compéhension. Mais j'ai parlé beaucoup avec ils, et je m'ai senti tres joyeuse de pouvoir mettre en pratique mes conaissances de francais.
Comptes rendues des films
8 femmes
Ma vie en rose
Et, pendant une classe, notre chere professeure nous a projecté le film Le huitieme jour.
Le metrai ici les comptes rendus de ces quatre filmes.
Le film 8 femmes:
Ce film, je l'ai vu avec soustitres en espagnol, cependant, j'ai essaié d'écouter et comprendre les dialogues. J'ai vu que aujourd'hui je peux tres bien comprendre les dialogues, même si avec l'aide des soustitres. Oú j'ai trouvé un peu de difficulté a été dans les chansons. C'est pour ca que j'ai mis une des chansons de ce film dans mon portfolio, pour l'écouter avec attention, et essaier de le comprendre. J'ai vu, ainsi, que je pouvait le comprendre mieux en l'écoutant plusiers fois. Or, je mis la compte rendu de ce film.
Il s'agit, comme le titre dit, sur 8 femmes. Elles sont la femme, les deux filles, la belle-soeur, la belle mere, la gouvernante, la servante et la soeur d'un homme fortuné.
Un matin, cet homme apparaît mort, assassiné. Cet événement origine une série de faits qu'iront en découvrant les secrets que gardent ces femmes.
Le film est un musical, alors il y a beaucoup des chansons, chaque femme a une chanson pour raconter sa vie et ses secrets. La femme avait un amant et avait planifié de laisser son mari et le voler tout son argent, et sa premiere fille n'étaient pas a son mari. La grand mere avait assassiné son mari quelques anées avant. La belle-soeur étaient amoreuse d'il. La premiere fille, qui n'étaient pas la vrai fille de lui, ésperait un enfant d'il. La gouvernante étaient la metrîsse de lui, sa soeur étaient une femme libertine, et la servante était amoreuse d'elle. Cet enchevêtrement d'événements provoque la catharsis de cettes femmes, et la petite fille finalement confesse que tout ca était un truc pour les faire confesser ses secrets, mais l'homme, en écoutant tous las mensonges, il se suicide.
De ce maniére termine le film.
Je trouve que ce film est un peu etrange. Premierement, il s'agit d'une sujet trés macabre (l'assassinat) mais c'est une comédie musicale, alors, il me paraît un peu contradictoire. Les chansons sont gais, pendant que leurs sujets sont tristes ou macabres. J'ai vu aussi, que le directeur joue avec ce contradiction, et il mets de couleurs tres brillants, tant la scénographie comme les costumes, ont de couleurs tres forts, rose, jeune, bleu... pendant que l'ambient du chambre de l'homme, il a toujours des couleurs foncés.
Je crois que c'est l'idée du directeur, de mettre en relieve le contrast dans les couleurs, dans les chansons et les sujets, pour se moquer un peu de l'hypocrisie et l'absurdité du monde.
Le film Ma vie en rose:
J'ai vu ce film sans sous titres en espagnol. De ce maniere je m'ai rendu vraiment compte de quant es que je comprends réelment en un dialogue francais. Même si je l'ai vu avec des soustitres en francais, bien sur que la difficulté c'est plus grand. De toute facon, j'ai trouvé que j'ai pu comprendre la mayorité des dialogues, si bien il y avait des mots que je ne connaisait pas, j'ai pu les comprendre par le contexte.
Ce film s'agit d'un petit enfant qui vive dans la ville avec son belle famille, ses parents, et ses deux freres. Ce garcon, Ludovic, a ce qui on connait comme "disforia de género". Ca veux dire, qu'il se sent et il s'identifie avec une fille, même s'il a un corps de garcon. Pour Ludovic, c'est tres normal: il sait qu'il n'est pas une fille, mais il sait bien aussi qu'il veut etre une. Mais les prejugés de les voisins et ses propres parents, vont faire qu'il se rendre compte qu'il est diférent aux autres enfants, et que les gens n'aiment pas la différence. Alors, il vive dés sa petite âge, la discrimination, le stigmate et le refus de les gens qui lui entourent. Il trouve la compréhension et l'amour inconditionnel de sa grand mere, mais il ne comprends pas porquoi tout le monde se comporte de ce maniere avec il, et il est confus et aussi effrayé.
A la fin, avec l'aide d'une psicologue et le changement d'ambient (toute la famille se déménage a une autre quartier), les parents de Ludovic aprennent a l'aimer et l'accepter totalement comme il est.
J'ai aimé beaucoup ce film, je crois qu'il aborde un sujet tres délicat, et d'une maniere tres clare, et en faissant aténttion a la part emotionelle.
martes, 25 de noviembre de 2008
Cet exercice m'ai servi beaucoup. Au géneral, je comparait les prepotitions francaises avec les prepotitions espagnoles, parce que elles sont semblables, et je pensait que la maniere de les utiliser était-elle égale. Mais, avec cet exercice, j'ai vu que si bien il y a les memes types de preposition qu'intoduissent-elles les différents compléments, mais les prepotitions utilisées pour ces complements, ne sont pas les memes. Par exemple, je vois que les francais utilisent beaucoup la preposition á pour diférents signifiés.
Je mets ici l'exercice de prepositions que nous avons faire dans la classe.
Les types de lettres formelles
Dans ce feuille, on peut voir les diférents types des lettres: pour démander, pour informer, pour réclamer, etcetera. Au géneral, c'est facile de distingre quelle est-elle la finalité d'une lettre, pour la mani{ere dans laquelle est-elle écrit, pour les thémes duquels il-s'agit, enfin. Mais, en faisant cet exercice, j'ai vu que il peut etre de confussion parmi quelques sujets, pour ca, j'ai lit et relit ce feuille, et j'ai essaie de bien comprendre quelles sont les diférences fundamentelles dans une lettre. N'importe pas si la lettre dit le mot "information", il faut noter si c'est vraiment le sujet, en voyant le reste de la lettre.
En écrivant une lettre formelle
Cet feuille a les points nécessaires pour écrire une lettre formelle. Je l'ai mis ici, parce que, d{es ma point de vu, il parrait que pour les francais est-il trés important d'écrire les lettres tellement d'accord avec le formalité. Ainsi, je l'ai lu quelques fois, et dans la classe, j'ai fait trois exercices de lettres formelles, pour m'habituer un peu a la norme. Je mis, ensuite, les lettres que j'ai fait et qu'on avait corrigé dans la classe.
lunes, 24 de noviembre de 2008
Je ne regrette rien, Edith Piaf
Non, Rien De Rien, Non, Je Ne Regrette Rien
Ni Le Bien Qu`on M`a Fait, Ni Le Mal
Tout Ca M`est Bien Egal
Non, Rien De Rien, Non, Je Ne Regrette Rien
C`est Paye, Balaye, Oublie, Je Me Fous Du Passe
Avec Mes Souvenirs J`ai Allume Le Feu
Mes Shagrins, Mes Plaisirs,
Je N`ai Plus Besoin D`eux
Balaye Les Amours Avec Leurs Tremolos
Balaye Pour Toujours
Je Reparas A Zero
Non, Rien De Rien, Non, Je Ne Regrette Rien
Ni Le Bien Qu`on M`a Fait, Ni Le Mal
Tout Ca M`est Bien Egal
Non, Rien De Rien, Non, Je Ne Regrette Rien
Car Ma Vie, Car Me Joies
Aujourd`hui Ca Commence Avec Toi
Lecture, Article de Le Figaro
Saviano : «La mafia prospère partout où il n'y a plus d'État»
25/11/2008 | Mise à jour : 10:28 |
Après un passage à Paris ce week-end, Roberto Saviano doit rencontrer aujourd'hui Salman Rushdie à Stockholm. Crédits photo : AP
INTERVIEW - Deux ans après la parution du livre Gomorra, best-seller qui s'est vendu en Italie à 1,8 million d'exemplaires (1) et a inspiré un film, son auteur, jeune journaliste de 29 ans, est devenu célèbre pour avoir affronté « la pieuvre », ce qui lui vaut des menaces de mort. Il prend la parole sur ses conditions de vie de reclus sous escorte, sur ses projets, sur la mafia d'aujourd'hui. Sans détours.
Nous avons rencontré l'auteur de Gomorra samedi dernier, dans un grand hôtel parisien. Très protégé, tenu à l'écart, entouré par cinq gardes du corps, Roberto Saviano venait d'effectuer la veille une brève visite en France pour participer à une réunion européenne sur «l'argent de la drogue» organisée par la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT). Le rendez-vous avait été pris au petit matin, avant son retour à Rome. Le jeune écrivain nous a semblé très fatigué. Lors de notre précédente rencontre, à l'occasion de la sortie de son livre, il vivait discret, mais sa protection n'était pas aussi importante qu'aujourd'hui. Il conservait une joie de vivre très séduisante. Aujourd'hui, avec le succès du roman puis du film Gomorra, il semble pris par le doute. Il ne regrette pas ce succès, mais il lui pèse à plus d'un titre. À plusieurs reprises dans l'entretien, il n'achève pas quelques phrases. Il explique qu'il conserve cette volonté d'écrire mais qu'il est difficile de se savoir toujours menacé. Malgré tout, il retrouve sa vivacité quand il évoque ses « maîtres », Chalamov, Primo Levi, Herling. Dans l'entretien qu'il nous a accordé, il expose sa vision de la mondialisation, du péril mafieux mais aussi ses doutes d'écrivain, en butte à des critiques sourdes, engagé dans un combat qui ne doit pas finir par le dévorer.
LE FIGARO. - Chacun sait que vous êtes menacé de mort par la Camorra et que vous êtes en permanence sous escorte. Comment un écrivain vit cette «vie blindée» (vita blindata) ? Est-elle compatible avec l'écriture ?
Roberto SAVIANO. - L'écriture est une nécessité dans ma situation. Si je ne continue pas à écrire, je m'effondre. Mais, aujourd'hui, je suis fatigué de cette vie de réprouvé. Je ne sais plus d'ailleurs comment qualifier mon existence : je suis dans une situation qui oscille entre celle d'un homme hyperprotégé, comme un homme d'État ou un repenti, et celle d'un prisonnier qui change de prison toutes les semaines. Même la liberté d'un retard, d'une petite pause, d'une flânerie m'est refusée.
Vous n'avez plus de domicile à proprement parler ?
Non. Pour des raisons de sécurité, je dois me déplacer en théorie tous les quatre ou cinq jours. À Naples, je vis dans une caserne de carabiniers ; à Rome, dans un appartement secret que je vais bientôt devoir quitter, etc. C'est vraiment ce qui est le plus dur à vivre. Ne plus avoir de maison, de bureau, de bibliothèque… Au début, on se dit que c'est un peu romantique, qu'on a une vie différente des autres. Et puis on comprend vite qu'il n'y a rien de beau dans ce nomadisme contraint.
Comment voyez-vous votre futur immédiat ?
Je ne pense plus qu'au présent. L'idée du futur m'angoisse. Tout ce qui avait été prévu ne s'est jamais réalisé. Il y a toujours eu des contre-indications. Donc, je vis au jour le jour et je préfère ne pas penser à l'avenir. En vérité, je suis très fatigué, car je dois mener deux batailles : l'une concerne mon style de vie, qui me pèse de plus en plus. L'autre, plus dure encore, est une bataille morale. Car la classe dirigeante du sud de l'Italie ne me supporte pas ; elle ne supporte pas mon travail. Même certains intellectuels italiens cherchent à me faire passer pour une sorte de «clown» antimafia.
Un clown ?
Oui, au fond, ce succès les embarrasse et les renvoie à certaines contradictions. Gomorra a montré que la littérature a encore un rôle à jouer, qu'elle peut contribuer à changer les choses, ou tout au moins les mentalités, comme au temps de Zola ou de Dickens. Or certains ont tendance à enfermer la littérature dans une marginalité et à se plaindre ensuite que personne ne lise…
Le grand succès de Gomorra s'est-il retourné contre vous ?
Oui, et plus encore qu'on ne peut l'imaginer. Je crois bien que c'est le succès de mon livre qui a entraîné les menaces de mort de la mafia. Depuis que Gomorra a été publié, le monde entier commence à s'intéresser à la Camorra et à cette campagne souillée par les ordures des environs de Naples, notamment Casal di Principe. Les mafieux, et leurs alliés politiques ou économiques, détestent le succès de ce livre, qui a mis en lumière leurs agissements ; ils haïssent plus encore mes lecteurs, ils auraient voulu que ce livre passe inaperçu, ou mieux, bien sûr, qu'il n'ait jamais été publié.
Est-ce que vous en arrivez à regretter de l'avoir écrit ?
Non, bien sûr, et si c'était à refaire, je suis sûr que je le referais. Mais ils sont arrivés à me rendre ce livre peu sympathique. Au départ, quand on s'était vu la première fois, lors de la parution du livre en français, j'étais encore confiant : j'étais sûr d'y arriver. Cette vie sous escorte était déjà dure mais j'étais content, je savais que je faisais quelque chose de bien. Mon combat me portait. Aujourd'hui, je me demande ce qui peut justifier une vie comme celle-là. C'est d'ailleurs ce qu'ils cherchent, ils veulent tout faire pour désespérer leurs adversaires. C'est toujours comme ça qu'ils s'y prennent avec leurs adversaires. D'abord les désespérer puis… Alors, il ne faut pas céder. Donc, je l'écrirais encore, mais…
Vous devez participer aujourd'hui avec Salman Rushdie à Stockholm à une lecture, à l'Académie suédoise, sur le thème « Liberté de parole et violence sans foi ni loi ». Certains vous comparent à lui. Qu'est-ce que ça vous fait ?
Je pense que nous sommes dans une situation très différente. Salman Rushdie a subi une fatwa à cause de son livre. Il aurait été condamné, quel que soit son succès. Comme je l'ai dit, en ce qui me concerne, c'est mon succès qui m'a condamné.
Vous avez envisagé de quitter l'Italie. On dit que vous voudriez aller aux États-Unis pour y achever un livre sur la mondialisation ?
Oui, c'est vrai que j'envisage assez sérieusement de quitter l'Italie dans l'optique de l'écrivain, car je voudrais pouvoir écrire un nouveau livre sur un sujet plus global, mais aussi je voudrais partir dans l'optique du prisonnier qui cherche la liberté. Le FBI m'a assuré qu'ils avaient des programmes particuliers où on peut vivre protégé sans être toujours sous escorte. D'ailleurs, dès qu'il a reçu des menaces, c'est aux États-Unis qu'Orhan Pamuk (écrivain turc, prix Nobel de littérature 2006, NDLR) est allé se réfugier. Cela dit, je ne partirai pas immédiatement car j'ai encore certaines choses à régler en Italie avant de penser à des sujets plus «globaux».
Gomorra est déjà, au-delà d'une critique de la mafia, une sorte d'analyse des faces sombres de la mondialisation. Votre livre pose la question du lien entre la criminalité organisée et le capitalisme. Mario Vargas Llosa estime, à propos de Gomorra, que « ce n'est pas le capitalisme qui engendre la mafia, c'est l'Italie qui est pourrie ». Qu'en pensez-vous ?
C'est une réflexion plus intéressante qu'on ne le croit. On peut en effet soutenir l'idée que ce n'est pas le marché qui engendre le crime, mais que c'est parce qu'il n'y a pas de marché qu'il y a, à la place, le crime organisé. Le Nord riche et industriel a ignoré la mafia en Italie. Au contraire, le Sud n'avait qu'une bourgeoisie traditionnelle et a vu la mafia investir le monde économique. Mais j'ai une autre idée : je pense que la mafia prospère partout où il n'y a plus d'État. Dans le sud de l'Italie, l'État est absent ou trop affaibli par les clans mafieux. En dehors d'eux, point de salut. Dans ces pays, comme d'ailleurs dans l'est de l'Europe, les mafias au sens large sont les avant-gardes d'un capitalisme effroyable prospérant sur la déréglementation, les privatisations et le moins d'État. Ne nous voilons pas la face. Même en Italie, les chefs d'organisations criminelles sérieuses sont avant tout des hommes d'affaires qui ont commencé à faire de belles fortunes depuis une trentaine d'années. C'est fini le temps des Toto Riina ou des Provenzano, les chefs de la mafia sicilienne, qui étaient des paysans incultes, devenus mafieux pour sortir de la misère. Aujourd'hui, la plupart des chefs mafieux sont des fils de familles aisées, des enfants de médecins, d'avocats, de grands propriétaires… Ils ont souvent fait un MBA. Certes, ils doivent être encore des spécialistes du crime pour s'imposer dans la mafia militaire, mais ce sont avant tout des entrepreneurs sans éthique qui, à la différence des autres, n'hésitent pas à tuer pour arriver à leurs fins.
La mafia n'est plus un monde à part ?
Non et il suffit de penser au surnom des mafieux dans le Sud : le «parti du béton». Il souligne la forte présence des mafieux non pas seulement dans l'économie illégale (drogue, armes, traite) mais aussi dans l'économie légale, les attributions de travaux publics, les entreprises de recyclage des déchets, etc. Les mafieux ne se voient d'ailleurs pas comme des criminels, mais comme de respectables chefs d'entreprise. Ils déclarent aux juges : «On est la partie saine du pays ; nous, au moins, on dirige des entreprises, on fait vivre des milliers de gens.» C'est évidemment faux, mais ça impressionne. Leurs avocats ne disent pas autre chose : les mises en accusation pour mafia seraient, d'après eux, le fait de concurrents jaloux.
Vous rencontrez aussi des difficultés sérieuses avec les avocats des mafieux, qui ne cessent de vous poursuivre.
Oui, tous les avocats des chefs mafieux se sont réunis en septembre dernier à Santa Maria Capua Vetere pour protester et affirmer que je délégitimais leur travail. Je respecte les droits de la défense. Mais je dis qu'il y a des avocats qui me harcèlent et qui n'ont pour seuls clients que des mafieux. Aux États-Unis, on distingue bien l'avocat des mafieux et les avocats mafieux. Pourquoi pas en Italie ?
Deux ans après la sortie de Gomorra, qu'est-ce qui a changé dans votre pays ?
Tout et rien. Les citoyens ont maintenant conscience que cette domination mafieuse doit cesser. Mais, au niveau politique, tout est comme avant. Et, sur le terrain, ce n'est pas mieux. Les seuls qui se sont récemment rebellés contre la Camorra, ce sont ces immigrés nigérians dont certains ont été tués. Autrement, on continue à vivre dans la peur, ce qui, à la rigueur, est acceptable car, je le dis, la peur est noble : c'est un sentiment humain. Mais le plus scandaleux, c'est l'indifférence ou le déni. Quand j'ai cherché à louer un appartement à Naples, c'était vraiment édifiant. Au départ, les carabiniers contactaient les propriétaires sans donner mon nom. Les propriétaires étaient en joie, ils imaginaient qu'ils allaient louer à un ministre ou à une personnalité prestigieuse. Et puis ils me voyaient arriver avec l'escorte. Et, là, c'était une douche froide. Plus personne ne voulait louer. Ce n'était pas la peur, juste le désir de ne pas trop s'afficher de mon côté. Dans un immeuble du quartier chic de Posillipo, un propriétaire a quand même accepté de jouer le jeu. Tous les autres habitants de l'immeuble ont préféré se regrouper, créer une société pour louer l'appartement plutôt que de m'y voir…
Une tragicomédie à l'italienne… Vous avez dit qu'à force de vivre traqué on devient un homme méchant.
Oui, c'est vrai, on apprend à être trop méfiant et on finit par devenir, comme disaient Chalamov ou Primo Levi, ce qu'on ne voulait pas devenir. Seul un esprit naïf peut imaginer qu'une vie cloîtrée comme la mienne donne de la sagesse. Elle donne surtout de la rancœur. On en veut aux autres de ne pas comprendre notre enfer. On perd ses amis, on doit faire une croix sur toute la vie d'avant.
Vous êtes quand même très populaire en Italie et dans le monde. Des Prix Nobel se sont mobilisés en votre faveur. Le public vous salue chaleureusement dans la rue…
Oui, heureusement, il y a la solidarité des grands penseurs et des lecteurs. Les gens m'écrivent, je suis un peu le paladin de leur colère. Mais je crois que j'ai changé et, pour l'instant, ce n'est pas en mieux.
(1) Gomorra, dans l'empire de la Camorra, paru en France chez Gallimard en octobre 2007.
Exercice de vocabulaire 3
usine (subs): fábrica
emprunter (verbe): tomar, pedir prestado
accablé (adj): agobiado, abrumado
puits (subs): pozos
fournir(verbe): proporcionar
boue(subs): lodo
encre(subs): tinta
Les ouvriers travaillent très dur dans l'usine.
J'ai empruntée les idées de Nietzsche pour cet essai.
Les hommes sont accablés par leurs travails.
Il n'y a pas beaucoup de pétrole dans les puits.
Tu m'as fourni du matérial nécessaire pour le project.
Les cochons étaient tous sales de boue.
L'écrivain aime s'encre comme sa fille.
domingo, 23 de noviembre de 2008
C'est écrit, Francis Cabrel
C'est Écrit
Elle te fera changer la course des nuages,
Balayer tes projets, vieillir bien avant l'âge,
Tu la perdras cent fois
Dans les vapeurs des ports,
C'est écrit...
Elle rentrera blessée
Dans les parfums d'un autre,
Tu t'entendras hurler
«Que les diables l'emportent»,
Elle voudra que tu pardonnes,
Et tu pardonneras,
C'est écrit...
Elle n'en sort plus de ta mémoire
Ni la nuit, ni le jour,
Elle danse derrière les brouillards
Et toi, tu cherches et tu cours.
Tu prieras jusqu'aux heures
Ou personne n'écoute,
Tu videras tous les bars
Qu'elle mettra sur ta route,
T'en passeras des nuits
A regarder dehors.
C'est écrit...
Elle n'en sort plus de ta mémoire
Ni la nuit, ni le jour,
Elle danse derrière les brouillards
Et toi, tu cherches et tu cours,
Mais y'a pas d'amours sans histoires.
Et tu rêves, tu rêves...
Qu'est-ce qu'elle aime, qu'est-ce qu'elle veut ?
Et ces ombres qu'elle te dessine
Autour des yeux ?
Qu'est-ce qu'elle aime ?
Qu'est-ce qu'elle rêve, qui elle voit ?
Et ces cordes qu'elle t'enroule autour des bras?
Qu'est-ce qu'elle rêve ?
Je t'écouterai me dire ses soupirs,
Ses dentelles,
Qu'à bien y réfléchir
Elle n'est plus vraiment belle,
Que t'es déjà passé
Par des moments plus forts,
Depuis ...
Elle n'en sort plus de ta mémoire
Ni la nuit, ni le jour,
Elle danse derrière les brouillards
Tu cherches et tu cours,
Mais y'a pas d'amours sans histoires
Oh tu rêves, tu rêves...
Elle n'en sort plus de ta mémoire
Elle danse derrière les brouillards
Et moi j'ai vécu la même histoire
Depuis je compte les jours...
Depuis je compte les jours..
L'argot
Je pense que cette lecture est-elle très intérresant. J'ai toujours pensé que quand on apprends une langue, on l'apprends d'une manière trop normatif, et quand nous nous affrontons à la vrai langue, la langue vive, nous nous rendrons compte de que n'est pas le même, les mots sont différents, sur tout. Pour ce raison, je crois que c'est très util de connaître les mots d'argot français, et aussi, de savoir quand on peut et quand on peut pas les utiliser.
Exercice de vocabulaire 2
Nuance(substantif): matiz
chômage (substantif): desempleo
aligné (adjectif): alineado
siège (substantif): asiento, sitio
boucher (verbe): tapar
trou (substantif): agujero
Il y a beaucoup de nuances dans la vie.
Le chômage c'est un problème très grave aujourd'hui.
Ta voiture n'est pas bien alignée.
Prenez vos siège, s'il vois plaît.
Est-il necessaire de boucher ce bouteiile?
Il y a un trou dans ce sac!
martes, 18 de noviembre de 2008
Une chanson
J'ai vu le film "8 femmes", ou il apparaît ce chanson. Ensuite je mets ce que j'ai compris quand je l'ai écoutée, et d'abord je mets la lettre complet.
Tu m'avais dit
dès ma plus ... enfance
.....
ne profite jamais
...... existence
j'ai vu que ce n'etait pas toujours vrai
papa, papa, .... coup papa
tu m'avais dit
mon enfant sur la terre
................ recompensée
mais j'ai preté ta voiture à Jean Pierre
.................... en pièces detachée
(papa...)
tu.................ma parole
retournee bien vite à l'école
reviser ton judgement
....... serait plus prudent
tu m'avais dit pour me mettre en confiance
que le travail conservait la santé
j'ai travailé chaque jous sans......
depuis je suis fatiguée alignée
tu m'avais dit ce garçon est volage
faites attention il va te faire souffrir
.....lui je vis dans une nuage
et le bonheur.....sur mon souris
La lettre complete
Tu m'avais dit
Dès ma plus
Tendr'enfance
Bien mal acquis
Ne profite jamais
En grandissant
Au fil de l'existence
J'ai vu que ce n'était
Pas toujours vrai
Papa papa papa t'es plus dans l'coup papa
Papa papa papa t'es plus dans l'coup papa
Tu m'avais dit
Mon enfant sur
Aide
Tu s'ras récompensée
Moi j'ai prêté
Ta voiture à Jean-Pierre
II m'l'a ramenée
En pièces détachées
Papa papa papa t'es plus dans l'coup papa
Papa papa papa t'es plus dans l'coup papa
Tu devrais ma parole
Retourner bien vite à l'école
Réviser ton jugement
Crois-moi ce serait plus prudent
Tu m'avais dit
Pour me mettr'en confiance
Que le travail
Conserve la santé
J'ai travaillé
Chaqu'jour sans défaillance
Depuis je suis
Fatiguée, alignée
Papa papa papa t'es plus dans l'coup papa
Papa papa papa t'es plus dans l'coup papa
Tu m'avais dit ce garçon est volage
Fais attention il va te faire souffrir
Pourtant près d'lui je vis dans un nuage
Et le bonheur danse sur mon sourire
Papa papa papa t'es plus dans l'coup papa
Papa papa papa t'es plus dans l'coup papa
Papa papa papa t'es plus dans l'coup papa
Papa papa papa t'es plus dans l'coup papa
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J'ai choisi cette chanson par deux raisons:
D'abord, parce que j'ai aimé ce film, et je trouve que ce chanson est-elle très drôle, et très amusant.
Ensuite, je l'ai choisi aussi parce que la chanson est, je crois, très rapide, pas facile de comprendre d'abord.
Alors, je l'ai écouté plusieurs fois, pour être capable de comprendre la mayorité des mots possibles.
martes, 4 de noviembre de 2008
Le superlatif relatif
POUR COMMUNIQUER
J'ai mis cette feuille parce que je crois que c'est inrérresant. Malgré, géneralement je ne utilise des abreviations dans mes notes, parce que j'apprends mieux en voyant les mots complets, je ne sais pas bien porquoi. De toute façcon, je crois que il y a quelques situations où on doit écrire très rapidement, donc les abreviatons peuvent-ils être très utiles. C'est pour ça que je mets cette feuille, pour les connaître en cas de que j'aie besoin de les utiliser.